Le transport public selon la Febiac

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Febiac considère avant tout le transport public comme un moyen de combattre les files dans les territoires à forte congestion ». C’est en ces termes que se clôture un dossier (de cinq pages) de la Febiac consacré à la mobilité à travers les accords de gouvernement des Régions [[Téléchargeable sur le site de la Febiac
]].
L’analyse développée dans le document est basée sur deux postulats. Premièrement, la demande croissante de mobilité est une donnée qui doit être prise en compte pour mener une « politique d’entreprise et d’emploi fructueuse ». Deuxièmement, le transport individuel est la meilleure garantie pour une mobilité de base.
S’il est compréhensible que ces postulats soient posés par l’industrie automobile, il est malgré tout fort inquiétant de voir poursuivie aussi loin la logique de la fuite en avant. Admettant qu’une extension du réseau routier proportionnelle à la croissance du trafic n’est plus possible, la Febiac préconise d’utiliser plus efficacement la capacité disponible. En promouvant par exemple les horaires flexibles pour « étaler » le trafic sur la journée. Et donc faire de la place pour de nouveaux véhicules…
C’est là faire fi des analyses prenant en compte les objectifs du développement durable. Ainsi, le CFDD a, dans plusieurs avis [[Voir notamment l’avis-cadre pour une mobilité compatible avec le développement durable, Conseil fédéral du développement durable, 2004

]], redéfini les priorités d’actions en matière de mobilité durable : la maîtrise de la demande et le transfert modal. Deux axes prioritaires complètement méprisés par ceux qui considèrent le transport public comme un simple outil destiné à réduire les bouchons.