La voie sèche et l’eau

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Elles font sourire, un sourire gêné. C’est vrai qu’elles touchent à un domaine tabou. Elles s’attaquent à une habitude ancrée dans la culture du quotidien: déféquer dans l’eau pure. Cette habitude transforme un engrais en déchet, un déchet aux conséquences multiples sur la qualité de l’eau, un déchet dont il n’est pas si évident de venir à bout, un déchet qui produit lui-même des déchets : les boues d’épuration, un déchet dont le traitement coûte cher et consomme énormément d’électricité.
Elles, ce sont les toilettes sèches. Il existe toute une gamme de systèmes qui n’utilisent pas l’eau pour l’évacuation des excréments. La toilette sèche à litière biomaîtrisée constitue un des procédés les plus simples qui soit. Elle compte déjà plusieurs centaines d’utilisateurs en Wallonie. Les français l’ont aussi adoptée au point que certaines collectivités l’utilisent dans certains lieux difficilement accessibles à la distribution d’eau publique.
Comment ça marche ? Y a-t-il des odeurs ? Que fait-on pour évacuer les matières ? Est-ce permis ? Toutes ces questions sont abordées dans les sites suivants :
http://www.eautarcie.com
http://www.eco-bio.info/ouaterre.html
Si vous êtes un mordu et que vous souhaitez participer à un groupe qui vient de se créer et qui veut assurer la promotion de la voie sèche en Région wallonne, envoyez un email à l’auteur

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