Nanotechnologies : tous cobayes de la nano-bouffe ?

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Après les OGM, les nanotechnologies s’invitent dans notre assiette : les nano-aliments, traités avec des nano-pesticides et contenus dans des nano-emballages, se multiplient. A la clé : de faramineux profits financiers pour les industriels et des risques environnementaux et sanitaires aujourd’hui impossibles à évaluer. Le tout dans une totale – et incroyable – absence de règles et de contrôles.

Ne manquez pas de lire cette excellente synthèse engagée sur le site Basta!, l’agence d’information sur les luttes environnementales et sociales.

Pour un tour d’horizon complet de la question ne manquez pas de prendre connaissance du positionnement des ONG environnementales européennes sur les nanotechnologies.

Alors qu’on répertorie d’ores et déjà plus de 1000 produits de grande consommation en vente dans le commerce incluant des nanomatériaux, le Bureau européen de l’environnement (EEB, qui se présente comme “la voix environnementale des Européens“, et qui fédère plus de 140 ONG dans 31 pays), et le Réseau international pour l’élimination des Polluants organiques persistants (IPEN, qui réunit plus de 700 ONG, dans plus de 80 pays), ont voulu faire le point sur la question.

Les nanotechnologies nous sont présentées comme susceptibles d’offrir des solutions technologiques inédites à nombre des problèmes environnementaux tels que le réchauffement climatique, la pollution et l’accès à l’eau potable.
Ses partisans affirment qu’elles peuvent contribuer au développement économique et susciter de nouveaux produits et marchés tout en réduisant de façon notable notre empreinte écologique
”.

Dans leur rapport intitulé “Nanotechnologie et environnement : un décalage entre les discours et la réalité« , les deux fédérations d’ONG environnementales estiment, a contrario et sur la base de plusieurs dizaines d’études et rapports académiques et scientifiques, que cette vision quasi angélique masque “de sérieux risques environnementaux, ainsi que des coûts cachés qu’on aurait tort d’ignorer” :

La “face cachée” du coût environnemental de la production de nanomatériaux (tels qu’une demande accrue en énergie et en eau) est rarement reconnue, alors que leurs “bénéfices” affichés sont souvent exagérés, non testés et, dans un grand nombre de cas, à des années de pouvoir être concrétisés.

Lisez l’intégralité de cette excellente synthèse de Jean-Marc Manach sur le site InternetACTU.net