12 questions/réponses sur la campagne « sign for my future »

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Mardi 5 février, la campagne Sign for my future a été lancée. Sign for my future est une pétition qui demande un large soutien en faveur d’une politique climatique ambitieuse.

La campagne est soutenue par une large coalition d’universitaires, d’organisations de jeunesse, de la société civile et de responsables d’entreprises.

Ces derniers jours, un certain nombre de militants et de représentants de la société civile ont formulé des questions sur le choix d’IEW de soutenir cette vaste campagne qui vise de larges pans de la société. Nous respectons les questions critiques et encourageons le dialogue. Mais certaines des réserves exprimées sont basées sur des idées fausses au sujet de la campagne, d’autres concernent des discussions stratégiques cruciales que nous menons au sein du mouvement environnemental.

C’est pourquoi nous souhaitons répondre ici à certaines questions fréquemment posées et expliquer les éléments qui n’étaient peut-être pas suffisamment clairs au moment du lancement de sign for my future.  Nous précisons également pourquoi IEW soutient cette campagne.

 

  1. Quels sont les objectifs de Sign for my Future ?

Nos pouvoirs publics doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir le réchauffement climatique nettement en-dessous de 2 degrés, en visant 1,5 degré, comme défini dans l’Accord de Paris sur le climat. Concrètement, la campagne SFMF souhaite encourager les autorités publiques afin qu’elles élaborent une politique qui permette à la Belgique de devenir climatiquement neutre d’ici 2050. Pour emprunter la bonne voie en cette période charnière, d’importantes réductions d’émissions doivent avoir lieu dès les prochaines années. Pour garantir cette réduction, nous avons trois revendications :

  1. Une loi sur le climat : intégrons l’objectif d’une Belgique climatiquement neutre à l’horizon 2050 ainsi que les objectifs intermédiaires pour y arriver dans la loi. La loi climat donne un cadre stable pour l’ensemble de l’économie belge.  L’initiative proposée par les juristes ce 1er février est selon nous une bonne base de travail pour avancer en ce sens le plus rapidement possible.
  1. Un plan d’investissement : un plan d’investissement solide et juste sur le plan social doit être lancé afin d’aider et d’encourager les citoyens et les entreprises à assurer la transition vers une société climatiquement neutre. Ce plan d’investissement devrait entrer en vigueur au plus tard d’ici fin 2022. Il devra en outre prévoir une réduction des investissements dans les activités qui nuisent au climat. Ce plan d’investissement pourrait mobiliser les économies et la capacité d’investissement des entreprises, veiller à ce que la fiscalité impose un prix sur la pollution, récompenser « l’écologisation » et rationaliser les investissements publics. Cette rationalisation passera par une analyse fine des investissements, il s’agira d’assurer une cohérence des choix en faveur du climat.
  1. Une évaluation indépendante de la politique, menée par un conseil climat neutre, composé d’experts.

Les revendications de Sign for my Future ont été définies à l’issue de discussions avec des scientifiques indépendants, des spécialistes du climat et des politiques publiques.

Nos trois demandes sont des minima portés par tous les signataires, mais certainement pas des maxima. Toutes les organisations signataires gardent bien entendu leur liberté de parole pour se positionner dans le débat public (nécessaire) sur les moyens.

Ces trois demandes rejoignent les recommandations élaborées dans le cadre des  memoranda fédéral et régional du mouvement environnemental (rédigé par IEW, BBL, WWF, Greenpeace, IEB, Bral, Natagora et Natuurpunt).

Bien entendu, le travail d’IEW va plus loin et propose des orientations claires sur les moyens d’atteindre nos objectifs climatiques. Mais cela n’est pas l’objet de la campagne.

  1. Qu’entend-on par “pays climatiquement neutre”?

Un pays climatiquement neutre est un pays qui ne provoque plus aucun dégât sur le plan climatique (0% net d’émissions en 2050). Cela signifie que la quantité de gaz à effet de serre résiduelle émise par ce pays est égale à la quantité de gaz à effet de serre absorbée (soit de manière naturelle – grâce aux forêts, par exemple – soit de manière artificielle). Disant cela, la campagne ne se positionne néanmoins pas en faveur des techniques de capture et stockage de carbone (CCS) qui créent d’autres problèmes comme la perte de biodiversité, l’accaparement des terres, etc.  Vous trouverez un positionnement détaillé d’IEW sur le CCS, dans du dossier élaboré en 2014.

La réalisation des objectifs ne doit pas non plus conduire à une augmentation significative des gaz à effet de serre en dehors du territoire belge, mais elle doit favoriser une réduction simultanée dans d’autres pays. Ainsi, les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation de produits devront également baisser.

L’objectif final (la neutralité climatique d’ici 2050) est important, la vitesse à laquelle les émissions sont réduites l’est tout autant. C’est la quantité totale de CO2 que nous apportons dans l’atmosphère sur une plus longue période qui détermine l’ampleur du réchauffement final. Si la réduction du CO2 est plus rapide, la quantité totale de CO2 dans l’atmosphère d’ici 2050 sera nettement plus faible que si elle est réduite plus lentement. En effet, la quantité totale de CO2 que nous rejetons dans l’atmosphère aura un effet sur le réchauffement de la planète pour les décennies à venir. Il est donc conseillé de réduire les émissions de CO2 le plus rapidement possible.

Au niveau européen, les pays les plus ambitieux d’Europe, dont les Pays-Bas et la Finlande, par exemple, préconisent une augmentation de l’ambition européenne jusqu’à une réduction de 55 % d’émissions de CO2 d’ici 2030. Le Parlement européen et le Parlement fédéral ont également voté en faveur d’ambitions climatiques européennes plus élevées, avec une réduction de 55 % d’ici 2030.  La campagne SFMF s’aligne sur ces objectifs.

  1. Quelles mesures faut-il prendre pour que la Belgique devienne climatiquement neutre ?

Il existe plusieurs chemins pour atteindre cet objectif. Sign for my Future ne prescrit pas lequel prendre et laisse aux différents partis politiques le soin de formuler leurs propositions. Il est cependant indispensable de mettre un terme rapide à l’utilisation massive des énergies fossiles. Nous devons nous débarrasser le plus vite possible du charbon, du pétrole et du gaz comme sources d’énergie pour notre industrie, notre production d’électricité, nos bâtiments et nos transports.

Tout ceci va nécessiter une évolution des politiques publiques qui, à leur tour, pourront impacter notre façon de vivre et d’entreprendre. Ceci est clairement assumé dans la campagne et formulé comme tel.

Si SFMF ne prescrit pas de moyens, IEW garde bien entendu sa liberté de parole et de proposition et prendra sa place dans ce débat public indispensable.  Vous trouverez ici les recommandations prioritaires du mouvement environnemental belge en vue de la prochaine législature.

  1. Et la justice sociale dans tout cela? Comment concilier les coûts de la politique climatique avec les préoccupations des personnes moins aisées ?  

Sign for my Future préconise une politique climatique socialement juste. La justice sociale est abordée de manière transversale dans les contenus de la campagne. Le gouvernement doit s’assurer que les solutions soient envisageables, abordables et attrayantes pour chacun – jeune et vieux, pauvre et riche. Ceci est d’autant plus important que les premières victimes de la pollution et du changement climatique sont les personnes en situation de précarité.

Les mesures prises devront donc être socialement inclusives, en veillant à ne laisser personne à la marge de la société. En mettant en œuvre la transition vers une société climatiquement neutre, nous pourrons aussi améliorer les conditions de vie et la santé de chacune et chacun.

Nous demandons également explicitement que des spécialistes des sciences sociales et des spécialistes de la pauvreté siègent également au conseil indépendant sur le climat. Ils doivent participer à l’évaluation de la politique climatique et du plan d’investissement et s’assurer que tout le monde (y compris ceux qui ont des difficultés financières) puisse participer au passage à une société climatiquement neutre.

  1. Cette campagne est-elle partisane?

Sign for my future n’est ni liée, ni commanditée, ni manipulée par un quelconque parti (ni par une quelconque organisation ou coalition de multinationales).  Cette campagne n’a pas de couleur politique.

Elle se positionne sur trois demandes claires qui sont un minimum pour enclencher l’action climatique. Elle laisse toute latitude aux différents partis pour se positionner sur les moyens d’atteindre l’objectif (la neutralité climatique en 2050, incluant une diminution rapide des émissions).

  1. Sign for my future soutient-elle le maintien du capitalisme, notamment à travers la mention du système SEQE / ETS ?

 

SFMF ne se positionne ni en faveur, ni en défaveur du système capitaliste. Elle laisse chaque parti se positionner à cet égard. L’objet de la campagne est focalisé sur l’urgence climatique et trois demandes-phares pour enclencher l’action politique, insuffisante en la matière. En demandant une neutralité climatique en 2050 pour tous les secteurs, SFMF n’apporte aucun répit aux grands pollueurs.

En mentionnant le système SEQE (système d’échanges de quotas d’émissions), SFMF exprime seulement qu’il existe un cadre politique européen qui est déjà fixé jusqu’en 2030 et dont il faut tenir compte pour formuler des propositions réalistes sur le plan légal. La campagne ne dit pas pour autant que c’est le seul système correct ou souhaitable.

 

  1. Qui fait partie du comité directeur de l’asbl Mandat Climatique ?

Le groupe de pilotage est composé de citoyens ayant une expérience professionnelle dans les domaines du marketing, des médias, de la protection de l’environnement, de la société civile, du monde universitaire et du monde des entreprises. Les membres du groupe de pilotage siègent à titre individuel et ne représentent en aucun cas l’organisation pour laquelle ils travaillent.

Une dizaine de personnes y siègent à titre personnel et bénévole. Céline Tellier, secrétaire générale adjointe d’IEW, en fait partie.  Chacun apporte son expertise et ses compétences. La liste de ces personnes est publiquement disponible.

Le comité de pilotage de l’asbl Mandat Climatique / Klimaatmandaat détermine les lignes stratégiques de Sign for my Future.

  1. Quel rôle joue les entreprises (multinationales) dans cette campagne ?

Le même rôle que les autres signataires !  Qu’il s’agisse de tous les citoyens qui signent pour une politique climatique ambitieuse ou des ambassadeurs de cette campagne, les signataires de tous les horizons inscrivent leur nom personnel et n’ont aucune influence sur le contenu, la méthodologie, la mise en œuvre de la campagne ou sa stratégie.

Aucune entreprise ou maison de média n’a eu une quelconque influence sur le contenu de la campagne. De plus, les ambassadeurs signent le mandat à titre individuel et citoyen. Il n’est pas possible de s’engager comme organisation. Des citoyens demandent aux politiques d’agir.  Les citoyens votent, pas les organisations.  Certains de nos ambassadeurs qui représentent des organisations nous aide en s’engageant à diffuser la campagne dans leur réseau et/ou vers l’extérieur, ce qui mobilise donc leur organisation sur le plan de la communication et amplifie leur voie citoyenne et la voix de notre projet commun.

Il y a bien d’autres acteurs que les entreprises qui sont mobilisées : des universités, des hautes écoles, des mouvements de jeunesse, les trois unions nationales de mutuelles, certains syndicats, des organisations environnementales, des fédérations de coopération au développement travaillant sur les questions de solidarité Nord-Sud, des acteurs culturels,…

  1. En tant que société civile, pourrons-nous encore critiquer les entreprises qui participent à Sign for my future ?

Bien sûr !  Signer Sign for my Future ne signifie pas que vous êtes automatiquement d’accord avec les actions/activités/etc. de toutes les organisations impliquées. C’est ce qui fait la force de l’initiative : malgré d’éventuelles divergences d’opinion, nous soutenons ensemble trois exigences fortes et l’exigence d’une politique climatique ambitieuse.

Nous ne nions pas les tensions existant au sein de la société mais cherchons à démontrer que les questions climatiques transcendent les générations, les couleurs politiques, les secteurs de la société. Ce qui relie tous nos partenaires est l’inquiétude vis-à-vis des enjeux climatiques et la volonté que le niveau d’ambition climatique de notre pays soit relevé au plus vite.

Signer sur Sign for my Future ne signifie pas que les organisations de la société civile acceptent automatiquement ou cautionnent les actions/activités/etc. de toutes les organisations impliquées. Les CEO d’entreprises qui soutiennent l’initiative s’engagent en leur nom personnel à soutenir une politique climatique ambitieuse. Il est légitime de leur demander, ainsi qu’à leurs entreprises, de concrétiser cet engagement, et nous l’appuyons à 100%. Vous pouvez, nous pouvons bien sûr rappeler aux entreprises leurs responsabilités.  Et leur demander de la cohérence suite à leur soutien à Sign for my future.

Notre souhait est que l’implication individuelle massive des personnes qui constituent ou interagissent avec les organisations (employés, membres, clients, directeurs, actionnaires, etc.) soit aussi un levier puissant pour faire évoluer positivement ces organisations vers un modèle compatible avec la préservation de la planète.

L’idée est que la société tout entière soit inspirée pour avancer dans la transition. Cette campagne est l’opportunité de réclamer des changements à tous les niveaux pour avancer tous ensemble en tant que société. Egalement dans les entreprises.

Nous invitons toute personne et organisation inquiète au sujet de l’empreinte carbone de certains partenaires à ne pas hésiter à les interpeller. Sign for my Future n’est pas responsable des choix des entreprises. Sign for My Future existe pour lancer l’alerte, rappeler l’urgence d’agir pour le climat et de mettre en place le cadre dont on a besoin pour que tous les acteurs de la société s’inscrivent dans la transition vers une Belgique climatiquement neutre.

Si nos demandes sont acceptées, cela créera un cadre contraignant pour tous, également pour toutes les entreprises. En soutenant ce projet, ces dernières marquent leur volonté d’assumer davantage de responsabilités et d’évoluer dans un cadre plus contraignant.

  1. Quel est le lien entre Sign for my future et les autres initiatives pour le climat ?

La campagne SFMF a été initiée en 2016 et est en préparation depuis 2017, donc bien avant les  actions climatiques récentes. Son objectif est de démontrer dans un contexte préélectoral que le climat est un enjeu politique majeur, soutenu par une large part de citoyens.  Depuis le lancement de cette initiative, la demande d’action politique s’est accélérée, les mobilisations se sont multipliées ces dernières semaines. C’est fantastique !  Cela prouve que la prise de conscience augmente, qu’elle touche de plus en plus de monde et qu’il est vraiment nécessaire de mettre en place une politique climatique forte.

Les différentes mobilisations citoyennes sont selon nous complémentaires. Nous souhaitons que le plus grand nombre de Belges s’expriment en faveur d’une politique climatique forte.  SFMF, en lançant une grande campagne de communication, donne la possibilité d’atteindre cet objectif.

Nous encourageons bien sûr chaque individu et chaque organisation à développer des actions en faveur du climat et à proposer des mesures politiques concrètes.  Et IEW continue de mener un travail de fond sur le dossier climatique, mais aussi sur les autres thématiques environnementales (énergie, mobilité, aménagement du territoire, nature, ruralité, ressources, santé, tourisme, alimentation, agriculture, participation) afin de proposer des solutions solides, documentées pour la transition écologique et solidaire.

  1. Qui a financé le projet ?

L’essentiel de la campagne a été réalisé à travers un engagement bénévole ou gratuit en temps, expertise et ressources humaines. L’initiative vient de deux pères de famille, deux personnes du marketing et des médias ayant rassemblé autour d’eux autant de parents et de citoyens soucieux de contribuer ensemble à un projet d’envergure commun pour l’avenir de leurs enfants. Aucun clivage, aucune concurrence, aucun frein à une action positive commune. C’est comme cela que toutes les sociétés ci-dessous et bien d’autres se retrouvent à donner de leur temps et à mettre leurs compétences au service de ce projet :

  • RCA, Oval Office, Social Lab, Bigtrees, Publicis, Bonka Circus, November 5, BBL, IPG Mediabrands… nous aident en mettant gratuitement du personnel à disposition pour développer et mener à bien la campagne.
  • The Shift et maintenant Impact House nous ont permis de bénéficier d’un espace de travail sans devoir payer de loyer.
  • BBL, Climact et IEW ont beaucoup aidé pour le contenu.

En termes d’espaces publicitaires mis à disposition gratuitement, l’ASBL Mandat Climatique/Klimaatmandaat n’a reçu aucun fond pour investir dans ces médias pour la campagne, ni n’a payé aucun des médias pour la diffusion de la campagne. TOUS les médias, c’est-à-dire les groupes de presse, médias online et autres télévisions, radio, cinéma, … qui relayeront la campagne offre l’espace média gratuitement, pro bono. Il en relève, à leurs yeux, de leur mission de soutenir l’engagement citoyen urgent autour du climat et indirectement de soutenir la démocratie d’un pays où les citoyens, s’engagent à travailler main dans la main avec l’ensemble des forces politiques, économiques, académiques, scientifiques, sociales, etc., pour aboutir à notre objectif d’un pays climatiquement neutre.

Cet espace media gratuit est le résultat de longues négociations avec chaque maison de média belge. Chaque direction de maison de média a accepté de libérer gratuitement de l’espace pour aider à diffuser le message mais cela n’implique aucun accord sur le plan du contenu et des lignes éditoriales.

Le solde des frais opérationnels, utilisés pour les frais directs de la campagne (matériel, réalisation, etc.) et le paiement des personnes salariées, a été financé à travers des dons.

Autre précision importante : tout financement qui a été reçu a été accepté avec la condition absolue qu’il n’aurait aucune influence sur le contenu et ne recevrait en échange aucune visibilité supplémentaire par rapport aux autres partenaires.  Il n’y aura en aucun cas mention de « sponsors » sur les outils de la campagne.

  1. Pourquoi IEW soutient-elle la campagne Sign for my future ?

IEW soutient les trois demandes centrales de la campagne, vues comme des conditions indispensables pour développer un cadre légal et des outils de gouvernance climatique et enclencher une action politique digne de ce nom en faveur du climat.

L’espace médiatique gratuit et le soutien bénévole du monde de la communication créent une occasion unique de présenter les trois revendications centrales de cette campagne à des gens qui, autrement, n’en entendraient jamais parler, en particulier ceux qui ne prêtent pas attention au changement climatique.

Nous sommes convaincus que, dans ce contexte particulier et dans les bonnes conditions, nous devons nous engager pleinement dans la coopération avec des personnes partageant les mêmes idées, mais aussi des idées différentes, si cela nous mène à nos objectifs. Si nous parvenons à un large consensus au sein de notre société diversifiée, nous ferons un pas essentiel vers la transition climatique.

Nous sommes convaincus que ce sera la plus grande campagne climatique jamais menée en Belgique et qu’elle accélérera la politique climatique dans notre pays.  SFMF est une occasion inédite de maintenir la pression sur les responsables politiques jusqu’aux élections, afin de faire de la transition l’enjeu numéro un de l’agenda électoral et politique de notre pays.

Par ailleurs, pour faire bouger tous les partis en Belgique, terre de coalitions, il nous apparait indispensable de nouer des alliances objectives avec différents acteurs.  Notre expérience d’observateur de la vie politique nous invite à penser que des propositions qui restent cantonnées à certains émetteurs, toujours les mêmes, ne parviennent généralement pas à convaincre l’ensemble des partis.  Les représentants politiques sont quotidiennement en contact avec différents acteurs de la société, et se sentent souvent obligés de répondre à l’ensemble de ces acteurs.  Si nous voulons faire bouger les partis dans leur ensemble, en Flandre, à Bruxelles et en Wallonie, nous devons représenter plus que les associations ou sympathisants environnementalistes.

Canopea