En Belgique, prendre un bon bol d’air, c’est réduire de 14 à 18 mois notre espérance de vie !

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L’air que nous respirons menace notre santé. Toutes sortes de composés voyagent au gré des courants d’air, et parmi eux, de fines particules en suspension retiennent toutes les attentions. Eléments particulaires classés selon leur taille, elle-même fonction des impacts potentiels sur la santé, les PM font parler d’elles. PM signifie « particulate matter » et PM10 signifie particules inférieures à 10 microns.  Les plus petites, plus dangereuses, les PM2,5 pénètrent plus profondément dans les voies respiratoires. Elles atteignent les alvéoles des poumons.

La pollution de l’air par les particules fines est un thème majeur des questions de santé environnementale. D’une part, elle s’impose à tous sans discernement, d’autre part, elle provoque bronchites, crises d’asthme et cancers du poumon chez un nombre incontestablement croissant de personnes. Cette pollution est responsable d’une diminution de l’espérance de vie estimée à 14-18 mois en Belgique.

La brochure « les particules fines » éditée par Question Santé asbl, fait le point sur les mesures structurelles à prendre pour réduire l’émission de particules fines. La majeure partie des PM est générée par la combustion de façon générale, que ce soit dans les moteurs des véhicules, dans les industries, les centrales thermiques ou les chauffages domestiques. Le travail de Question Santé, réalisé en collaboration avec IEW, interroge la façon qu’ont les différents acteurs d’assumer leur responsabilité ; à télécharger via le lien http://www.questionsante.be/outils/particulesfines.html.