Les priorités du mouvement environnemental sur la table de l’Olivier

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Fort de plus de 250.000 citoyens adhérents ou sympathisants à travers plusieurs centaines d’associations, le « mouvement environnemental », sous la houlette de la Fédération Inter-Environnement Wallonie, a présenté, ce 22 juin 2009, ses priorités aux présidents d’Ecolo, du PS et du CDH dans le cadre des concertations liées à la Déclaration de politique régionale.

La future possible coalition de centre-gauche aura le défi de tracer la route du développement durable. Les multiples crises – financière, sociale, climatique, énergétique, de la biodiversité, … – remettent en cause notre modèle de développement, autant d’opportunités de mettre en oeuvre la transition économique. Dans ce contexte, la Wallonie n’a pas le droit à l’erreur.

Le mouvement environnemental et les secteurs économiques associés ont déposé sur la table des futurs négociateurs un cahier de revendication commun dont voici les grandes lignes :

1. relancer l’économie via les filières vertes en créant 75.000 emplois entre autres grâce à lancer une alliance environnement-emploi pour rénover le bâti wallon;

2. mettre en ½uvre la révolution énergétique : atteindre au moins 13 % d’énergie renouvelable en 2020 et exploiter le potentiel d’économies d’énergie;

3. mettre fin à la dispersion de l’habitat, recentrer l’activité dans les noyaux urbains et améliorer l’accessibilité;

4. arrêter le développement du secteur routier, développer le réseau des transports collectifs et étendre la desserte ferroviaire;

5. reconvertir l’agriculture vers le bio, développer les fermes autonomes, les circuits courts et atteindre 20% de bio dans les collectivités en 2015;

6. étendre le réseau écologique, concrétiser Natura 2000 sur le terrain et défendre des objectifs ambitieux en matière de biodiversité au plan international;

7. changer le mode de gouvernance et intégrer les acteurs environnementaux dans le conseil économique et social;

8. s’impliquer réellement dans les négociations européennes et internationales dans les matières environnementales;

9. doter les pouvoirs publics de nouveaux indicateurs de pilotage à côté du PIB;

10. Intégrer l’environnement et le développement durable dans l’enseignement et dans les filières de formation.

Le mouvement environnemental et les secteurs associés suivront de très près l’intégration de ces axes dans la future Déclaration de politique régionale.

Vous trouverez le cahier de revendication complet en cliquant ici

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