Au secours, ça grouille de paysages !

Photogénique par excellence, faire-valoir d'un investissement immobilier ou découverte sublime en cours de promenade, le paysage rural se monnaie aujourd'hui en Wallonie comme une denrée rare. L'obsession du moment, c'est de rejeter toute opération susceptible d'enlaidir ces coins de paradis. Or, à force de redouter le pire, ne fait-on pas du tort à ce que l'on veut protéger? Et que veut-on vraiment protéger?

Les paysages : des accélérateurs de participation contre l’éolien

Souvent, on se lamente sur l’utilisation effective des procédures de participation en Wallonie. On trouve que l’aménagement du territoire et l’environnement mériteraient plus d’intérêt ; on désespère devant une implication citoyenne qu’on rêverait plus forte. Autant d’actes manqués qui – c’est là que le bât blesse – ne reflètent pas l’assentiment véritable de la population sur des projets mais plutôt sa difficulté à s’exprimer tôt dans le processus afin d’améliorer lesdits projets et, peut-être, éviter le clash ultérieur.

Hommage aux « Citoyens-sentinelles » des paysages wallons

La Convention européenne, ratifiée par la Wallonie en 2001 définit le paysage comme « une partie de territoire telle que perçue par les populations dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou de l’action humaine et de leurs interrelations ». Mais comment les citoyens wallons vivent-ils, ressentent-ils effectivement ces mutations paysagères parfois brutales, parfois légères, qui bouleversent la signification des lieux de vie en modifiant leur matérialité, leurs fonctions, leur identité ?

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