Observatoire citoyen du paysage: faire de chaque habitant un acteur de son territoire

Le paysage constitue le décor de notre quotidien et ne laisse dès lors personne indifférent. Régulièrement, des projets d’éoliennes, de lignes à haute tension ou d’infrastructures routières sont ainsi l’objet de mobilisations dénonçant leur atteinte à ce décor que l’on rêve préservé sinon immuable. Mais ce réflexe défensif ne saurait empêcher l’inévitable mutation des paysages. Considérant que les habitants doivent devenir des acteurs à part entière de leur territoire et participer à la réflexion autour de l’évolution de leur cadre de vie, la Fédération a donc mis sur pied un « Observatoire citoyen du paysage ». Objectif : sensibiliser et (in)former le public afin d’en faire un artisan avisé de la gestion paysagère.

Le droit à un environnement sain n’a plus de frontières

Depuis 1997, la Convention d’Espoo oblige ses pays signataires à intégrer l’avis du (des) pays voisin(s) lorsqu’un un projet frontalier de grande ampleur est à l’étude. Le texte permet donc de s’affranchir du cadre des frontières strictement nationales et, in fine, de mieux protéger l’environnement. C’est en vertu de cette Convention d’Espoo que la population de trois communes belges a pu se faire entendre et qu’un projet de carrière en territoire français a été enterré.

De l’éolien, oui, mais pas n’importe où ni n’importe comment

Lors d’une conférence de presse organisée ce matin à Namur, la Fédération a présenté sa position relative au développement de l’éolien en Région wallonne. Fruit d’une consultation des associations membres, promoteurs de l'énergie éolienne comme protecteurs des paysages et de la biodiversité, cette position d’Inter-Environnement constate l’insuffisance du cadre actuel et propose une nouvelle architecture pour gérer l'implantation des parcs éoliens en Wallonie, dans le respect de la biodiversité et des paysages.

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